Reseña del editor:
Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent généralement télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans les coquilles) auprès de l'éditeur. Non référencé. Non illustré. 1863 edition. Extrait: ...les maladies putrides s'étaient accumulés dans les matelas et dans les couvertures. Quiconque entrait à l'hôpital entrait au cimetière; la moindre indisposition, c'était la mort. Le général fit faire une lessive complète des lits, du linge et des salles; les murs furent reblanchis, les dortoirs aérés, et chaque malade eut son lit. L'investissement se prolongeant, il fallut économiser les vivres. Le 20 février, la ration de viande fut réduite à six onces. En mars, on en vint à la bière, qui diminua de moitié. Le pire, c'est que la garnison était composée en grande partie de jeunes soldats que le blocus abattait sensiblement. Pour relever leur moral, le général ouvrit dans le manége un bal public où ils purent danser jusqu'à minuit les dimanches et fêtes. Ce bal eut bientôt un grand succès, et devint le rendez-vous de la meilleure compagnie de Thionville.--De plus, il y avait beaucoup de poissons dans l'eau des fossés et dans les basfonds du canal; on leur en abandonna la pêche, affermée jusqu'alors.--On leur distribua des jeux de quilles, et on leur permit de se faire des jardins des glacis de l'intérieur du fort.--Toutes ces distractions agirent sur la santé morale de la garnison, et sur sa santé physique; le chiffre des entrées à l'hôpital baissa aussitôt. Une distraction plus énergique, c'étaient les sorties. Le peuple de France est si naturellement militaire que,'malgré toutes les défenses, les enfants de la ville s'échappaient avec les détachements, dépassaient...
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