Des images d’Apollo à celles du réchauffement climatique en passant par les photographies de Yann Arthus-Bertrand, la Terre est devenue objet de surveillance et de savoir global, de contemplation esthétique autant qu’une icône pop de l’écologie.
Héritière d’une technologie et d’un regard militaire, cette vision de la Terre vue du ciel est ambivalente : finitude et fragilité, mais aussi hybris de contrôle. Ainsi la reconnaissance du caractère fini de la planète, élément clé de la prise de conscience écologique mondiale, s'est-elle accompagnée d’une vision de la Terre comme un « vaisseau spatial » et de rêves – douteux – de domination technoscientifique de l’ensemble de la planète.
Le livre raconte cette invention occidentale de l’environnement global depuis le XIXe siècle. À l’heure de dérèglements écologiques majeurs, nous avons beaucoup à apprendre de cette tension récurrente entre finitude et domination.
Sebastian Vincent Grevsmühl est spécialiste en histoire de l’environnement et en « visual studies ». Chercheur à l’université Pierre et Marie Curie, Paris 6, au sein du groupe de recherche TEUS (The Earth Under Surveillance : Geophysics Climate Change and the Cold War Legacy), il est l’auteur de nombreux articles sur l’histoire des sciences géophysiques, l’histoire environnementale, l’histoire des explorations, ainsi que sur la culture visuelle et le rôle des images en sciences.
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Des images d'Apollo aux mappemondes figurant le réchauffement climatique ou aux photographies de la Terre vue du ciel d'Arthus-Bertrand, la Terre est devenue à la fois objet de surveillance et de savoir global, de contemplation esthétique tout autant qu'icône pop écolo. Des premières photographies en ballon à la surveillance de la Terre par satellites, se sont constituées une nouvelle culture visuelle et une nouvelle technosphère, qui enveloppent désormais la planète entière. Cette vue " par en haut " est héritière d'une perspective privilégiée par les stratèges et chefs de guerre. Ainsi, finitude et fragilité, mais aussi hybris de contrôle représentent les deux facettes indissociables de la sensibilité environnementale occidentale. L'humanité s'est trouvée conduite à accepter la nature close et dangereusement limitée de la planète, mais cette vision de la Terre comme un " vaisseau spatial " s'est aussi accompagnée de rêves, beaucoup plus problématiques, de contrôle technoscientifique de l'ensemble de la planète. Retraçant la genèse de la vue " par en haut " sur la terre depuis le XIXe siècle, Sebastian Grevsmühl raconte cette invention occidentale de l'environnement global. Il montre le pouvoir des images et des métaphores de créer des imaginaires globaux. À l'heure d'un dérèglement écologique du système Terre, nous avons beaucoup à apprendre d'une histoire de l'invention de l'environnement global, et de cette tension récurrente entre finitude et domination.
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Paperback, 14*19 cm. Zustand: Gut. 372 S. guter Zustand, Einband und Seiten mit leichten Knicken 200437474 Sprache: Französisch Gewicht in Gramm: 510. Bestandsnummer des Verkäufers 376445
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