Inhaltsangabe
Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent généralement télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans les coquilles) auprès de l'éditeur. Non référencé. Non illustré. 1777 edition. Extrait: ... ce qui parut d'un mauvais augure aux équipages. On s'apperçut dans ce court trajet, que les vaiflèaux étoient mauvais voiliers, pefants & peupropresà une navigation auffi longue &auffi dangereufe.--------Colomb lesradouba du mieux qu'il put % 1492' & apres s'être ravitaillé, il partit dç Gomere,1a plus occidentale des Canaries, le 6 de Septembre. Route qu'il C'eft proprement ici qu'on peut prend. jjrc que le voyage de découvertes commence; car Colomb ayant cinglé au Couchant; abandonna la route ordinaire des navigateurs, pour entrer dans des mers non-fréquentées & inconnues. Il fit peu de chemin le premier jour, à caufe du calme; le fecond, il perdit les Canaries de vue; ce qui abattit le courage des équipages: ils fe frapperent la poitrine, & répandirent un torrent de larmes, tant ils craignoient de ne plus revoir la terre. Colomb les encouragea par l'efpoir du fuccès & des richeflès qu'ils alloient acquérir dans les contrées opulentes où il les conduifoit. Il prévit dès ce moment qu'il auroit à lutter, non-feulement contre les difficultés inféparables de fon entreprife, mais encore contre l'ignorance & la timidité de ceux qu'il commandoit; & que l'art de gouverner l'efprit des hommes lui étoit auffi néceflàire que fon courage & que l'expérience qu'il avoit acquife dans la navigation. Heureufement pour lui & pour la nation qui l'em ployoit, il joignoit à une connoiflànce " profonde du cœur humain, uneadreflè I492. infinuante, une patience à l'épreuve des...
Reseña del editor
Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent généralement télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans les coquilles) auprès de l'éditeur. Non référencé. Non illustré. 1777 edition. Extrait: ... ce qui parut d'un mauvais augure aux équipages. On s'apperçut dans ce court trajet, que les vaiflèaux étoient mauvais voiliers, pefants & peupropresà une navigation auffi longue &auffi dangereufe.--------Colomb lesradouba du mieux qu'il put % 1492' & apres s'être ravitaillé, il partit dç Gomere,1a plus occidentale des Canaries, le 6 de Septembre. Route qu'il C'eft proprement ici qu'on peut prend. jjrc que le voyage de découvertes commence; car Colomb ayant cinglé au Couchant; abandonna la route ordinaire des navigateurs, pour entrer dans des mers non-fréquentées & inconnues. Il fit peu de chemin le premier jour, à caufe du calme; le fecond, il perdit les Canaries de vue; ce qui abattit le courage des équipages: ils fe frapperent la poitrine, & répandirent un torrent de larmes, tant ils craignoient de ne plus revoir la terre. Colomb les encouragea par l'efpoir du fuccès & des richeflès qu'ils alloient acquérir dans les contrées opulentes où il les conduifoit. Il prévit dès ce moment qu'il auroit à lutter, non-feulement contre les difficultés inféparables de fon entreprife, mais encore contre l'ignorance & la timidité de ceux qu'il commandoit; & que l'art de gouverner l'efprit des hommes lui étoit auffi néceflàire que fon courage & que l'expérience qu'il avoit acquife dans la navigation. Heureufement pour lui & pour la nation qui l'em ployoit, il joignoit à une connoiflànce " profonde du cœur humain, uneadreflè I492. infinuante, une patience à l'épreuve des...
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