Beschreibung
Plis d'envoi, trois premières lettres avec large tache (légère à la deuxième et à la troisième), première lettre avec petits manques sans perte de texte et nombreux plis, quelques déchirures sans manque et quelques plis à certains bords supérieurs et inférieurs des lettres suivantes, sinon très bon état, écriture soignée très lisible. Ambroise Dupuis, fils de Pierre Dupuis et de Gertrude Henry, tenait jusque vers 1835 une classe privée de garçons dans le 8ème arrondissement de Paris, qu'il dû vendre pour raisons de santé. Il devint alors inspecteur des écoles primaires de son arrondissement. Le 28 juillet 1835, alors qu'il faisait fonction de Sergent-Major dans une Compagnie de Grenadiers de la 8ème Légion de la Garde Nationale passée en revue par Louis-Philippe, il échappa de peu à l'attentat de Fieschi, venant de permuter de place avec un Sergent qui fut tué. Son épouse, née Drouhin, dirigeait quant à elle un établissement pour jeunes filles. A partir de 1844, pendant les vendanges, il va à Coulanges (orthographié ici Coulange)-la-Vineuse aider sa tante paternelle, Françoise, qui y possède des vignobles, qu'elle cède de son vivant à ses neveux, en 1847, date à partir de laquelle il exploite pour son propre compte les parcelles qui lui reviennent. A Paris, il loue à partir de 1840 un appartement au 6, Place des Vosges, au même étage que celui où Victor Hugo résidait depuis 1832. Il décède sans descendance le 26 janvier 1861 à Paris. Sa correspondance est essentiellement destinée à son frère cadet Philippe, pâtissier-traiteur au 12, rue Pérolerie (actuelle rue Barnave) à Grenoble, qui abandonnera sa profession vers 1850 après avoir acquis un petit manoir à La Tronche, près de Grenoble. Ambroise et Philippe avaient un autre frère, Pierre, Sous-Lieutenant puis, à partir de 1838, Lieutenant au 14e Léger. Ensemble de 31 lettres familiales dont 29 écrites sur papier portant le monogramme de l'auteur (en plusieurs modèles successifs). La première lettre est au format 25 x 19,5cm, les suivantes au format 20 à 20,5cm x 13cm. Une lettre du 10 janvier 1837 (3pp). Deux lettres de 1838 (2 + 1pp, la dernière annonçant la mort de son père, Pierre, le jour même, datée du 5 décembre). Deux lettres de 1846 (3 + 4pp, la première, du 12 août, donnant des détails sur les incendies criminels qui ont ravagé l'Auxerrois depuis le 15 juillet, plus de 140 fermes et maisons ayant brûlé). Quatre lettres de 1847 (9pp1/2, détail du partage des biens cédés par la tante Françoise à ses cinq héritiers, les trois frères Dupuis, un Vildieu et un Barlou; détail des dépenses engagées pour les vendanges + 1p1/2 adressée par Philippe à son frère Pierre). Deux lettres de 1848 (6pp1/2, détail des dépenses engagées pour les vendanges, atmosphère à Paris après l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la Présidence + 1p1/2 adressée par Philippe à Pierre). Trois lettres de 1849 (5pp, à Paris le commerce est nul, le choléra n'est plus aussi intense, détail des dépenses et recettes des vendanges). Quatre lettres de 1850 (7pp). Cinq lettres de 1851 (10pp). Une lettre de 1852 (1p1/2). Une lettre de 1853 (2pp, il annonce sa rupture avec son frère Pierre). Une lettre de 1856 (1p1/2 + 1p1/2 écrite par un cousin). Une lettre de 1858 (1p). Deux lettres de 1859 (5pp1/2, il est allé à Liège où son beau-frère Drouhin, propriétaire d'un magasin d'instruments de musique, qui en louait certains au Grand Théâtre Royal de la ville, est mort le 2 mai; étant le seul héritier, il a vendu le magasin et son contenu à la ville de Liège, a voyagé en Suisse, où il a fait l'ascension du Mont Rigi (orthographié ici Riggi), et au Grand Duché de Bade). Une lettre du 31 décembre 1860 (1p). Une lettre de sa veuve du 2 février 1861 annonçant sa mort (2pp). Nombreux passages relatifs aux vendanges, aux répartitions des tâches et des bénéfices, aux difficultés rencontrées pour écouler le vin certaines années, aux prix obtenus, etc… (B) Monarchie de Juillet / Deuxième République / Second Empire / Viticul. Bestandsnummer des Verkäufers 13667
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