Inhaltsangabe:
La Phénoménologie de l'Esprit, publiée en 1807, constitue le premier des grands ouvrages systématiques de Hegel. Son propos : amener la conscience commune, naturellement dualiste, à purifier le regard qu'elle porte sur l'extériorité extérieure aussi bien que sur le monde de l'esprit, pour s'éveiller à la " réconciliation " de la subjectivité et de l'objectivité. Là est la clef de l'intersubjectivité, et donc de la constitution des communautés humaines. Un ouvrage aussi foisonnant que fortement charpenté. Au rendez-vous, les thèmes les plus vastes : science et conscience, certitude sensible et connaître conceptuel, dialectiques de la vie et du désir, de la liberté et de la nature, mouvement de la " reconnaissance ", articulation de la culture et du politique, conscience religieuse et révélation de l'absolu. Deux parcours successifs de la totalité historique - lecture politique, lecture religieuse - permettent de risquer l'hypothèse philosophique d'une identité en advenir entre la religion et l'histoire. Au terme, le " savoir absolu " - qui n'est pas l'absolu du savoir - est la conscience de l'advenir de l'Esprit dans la fragilité de la contingence. L'abstraction du temps, forme vide, laisse la place à la facture d'une a histoire conçue qui mène à effectivité le principe que les diverses traditions religieuses annoncent dans l'élément de la représentation.
Reseña del editor:
La Phénoménologie de l'Esprit, publiée en 1807, constitue le premier des grands ouvrages systématiques de Hegel. Son propos : amener la conscience commune, naturellement dualiste, à purifier le regard qu'elle porte sur l'extériorité extérieure aussi bien que sur le monde de l'esprit, pour s'éveiller à la " réconciliation " de la subjectivité et de l'objectivité. Là est la clef de l'intersubjectivité, et donc de la constitution des communautés humaines. Un ouvrage aussi foisonnant que fortement charpenté. Au rendez-vous, les thèmes les plus vastes : science et conscience, certitude sensible et connaître conceptuel, dialectiques de la vie et du désir, de la liberté et de la nature, mouvement de la " reconnaissance ", articulation de la culture et du politique, conscience religieuse et révélation de l'absolu. Deux parcours successifs de la totalité historique - lecture politique, lecture religieuse - permettent de risquer l'hypothèse philosophique d'une identité en advenir entre la religion et l'histoire. Au terme, le " savoir absolu " - qui n'est pas l'absolu du savoir - est la conscience de l'advenir de l'Esprit dans la fragilité de la contingence. L'abstraction du temps, forme vide, laisse la place à la facture d'une a histoire conçue qui mène à effectivité le principe que les diverses traditions religieuses annoncent dans l'élément de la représentation.
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