Inhaltsangabe:
Sous l'effet de ce phénomène en accélération constante que l'on appelle " mondialisation ", nous assistons à l'apparition d'un monde nouveau, un monde où, paradoxalement, des gens et des lieux situés aux deux extrêmes du globe deviennent voisins, tandis que les liens de proximité sont irrémédiablement fragmentés, rompus. Tous les habitants de cette planète sont concernés à un degré ou un autre par la mondialisation, mais elle est pour la plupart synonyme, avant tout, d'exclusion. Dix éminents photographes ont été invités à parcourir le monde pour rapporter chacun un récit en mots et en images qui met en lumière la dynamique de la mondialisation mais aussi sa force destructrice. Ces dix récits s'ouvrent avec celui d'Andrea Seibert qui décrit l'émergence d'une mégalopole dans te delta des Perles, en Chine, et nous montre les conditions de vie de ces ouvriers du bâtiment venus chercher du travail depuis les campagnes tes plus reculées du pays. Thomas Kern parcourt quant à lui les États-Unis, de Detroit à la frontière mexicaine, dans un voyage au cœur des symboles de la mondialisation à l'américaine. Cristina Nunez nous montre, à Milan et à Naples, le côté glamour de l'industrie de la mode italienne, mais aussi l'envers du décor : une économie clandestine en pleine expansion. Les portraits de Stephan Vanfleteren nous parlent d'une forme de pauvreté en Belgique qui ne se laisse pas réduire à la seule misère économique : la solitude. Shehzad Noorani suit le destin de ces enfants qui, issus des hautes terres du Népal, se retrouvent exploités dans les immenses villes d'Inde et du Bangladesh. Ziyo Gafic, jeune photographe bosniaque, retrace, dans son récit autobiographique, la tentative de destruction d'une culture de coexistence ethnique. Tim Hetherington démontre, dans un reportage qui le conduit en Angola, au Kenya, au Liberia et en Sierra Leone, comment le sport peut donner de nouvelles valeurs aux enfants des rues, pour la plupart d'anciens enfants soldats. Les images de la photographe néerlandaise Bertien van Manen, prises chez des immigrés et des exilés de la banlieue parisienne, montrent la force et la valeur symbolique que peuvent prendre des photos de famille. Philip Jones Griffiths, dont l'ouvrage Vietnam Inc reste l'un des grands témoignages consacrés à la guerre du Vietnam, continue d'observer un pays qui a tenté de préserver l'âme de sa culture malgré la transition économique. Enfin, c'est avec le récit d'Akinbode Akinbiyi consacré aux liens étroits qui unissent le Nigeria et le Brésil que se conclut cet ouvrage. Le commerce transatlantique des esclaves - forme ancienne de mondialisation - a importé le culte yoruba au Brésil où il continue d'être pratiqué avec une vitalité qui ne se dément pas.
Reseña del editor:
Sous l'effet de ce phénomène en accélération constante que l'on appelle " mondialisation ", nous assistons à l'apparition d'un monde nouveau, un monde où, paradoxalement, des gens et des lieux situés aux deux extrêmes du globe deviennent voisins, tandis que les liens de proximité sont irrémédiablement fragmentés, rompus. Tous les habitants de cette planète sont concernés à un degré ou un autre par la mondialisation, mais elle est pour la plupart synonyme, avant tout, d'exclusion. Dix éminents photographes ont été invités à parcourir le monde pour rapporter chacun un récit en mots et en images qui met en lumière la dynamique de la mondialisation mais aussi sa force destructrice. Ces dix récits s'ouvrent avec celui d'Andrea Seibert qui décrit l'émergence d'une mégalopole dans te delta des Perles, en Chine, et nous montre les conditions de vie de ces ouvriers du bâtiment venus chercher du travail depuis les campagnes tes plus reculées du pays. Thomas Kern parcourt quant à lui les États-Unis, de Detroit à la frontière mexicaine, dans un voyage au cœur des symboles de la mondialisation à l'américaine. Cristina Nunez nous montre, à Milan et à Naples, le côté glamour de l'industrie de la mode italienne, mais aussi l'envers du décor : une économie clandestine en pleine expansion. Les portraits de Stephan Vanfleteren nous parlent d'une forme de pauvreté en Belgique qui ne se laisse pas réduire à la seule misère économique : la solitude. Shehzad Noorani suit le destin de ces enfants qui, issus des hautes terres du Népal, se retrouvent exploités dans les immenses villes d'Inde et du Bangladesh. Ziyo Gafic, jeune photographe bosniaque, retrace, dans son récit autobiographique, la tentative de destruction d'une culture de coexistence ethnique. Tim Hetherington démontre, dans un reportage qui le conduit en Angola, au Kenya, au Liberia et en Sierra Leone, comment le sport peut donner de nouvelles valeurs aux enfants des rues, pour la plupart d'anciens enfants soldats. Les images de la photographe néerlandaise Bertien van Manen, prises chez des immigrés et des exilés de la banlieue parisienne, montrent la force et la valeur symbolique que peuvent prendre des photos de famille. Philip Jones Griffiths, dont l'ouvrage Vietnam Inc reste l'un des grands témoignages consacrés à la guerre du Vietnam, continue d'observer un pays qui a tenté de préserver l'âme de sa culture malgré la transition économique. Enfin, c'est avec le récit d'Akinbode Akinbiyi consacré aux liens étroits qui unissent le Nigeria et le Brésil que se conclut cet ouvrage. Le commerce transatlantique des esclaves - forme ancienne de mondialisation - a importé le culte yoruba au Brésil où il continue d'être pratiqué avec une vitalité qui ne se dément pas
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