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1 lettre autographe signée 2/3 In-8 07/10/1855 En-tête du cabinet du général commandant en chef l'armée d'Orient. très bon Pélissier qui, après s'être emparé de la tour de Malakoff au siège de Sébastopol, a été élevé à la dignité de maréchal (12 sept.), remercie son correspondant pour ses «cordiales félicitations». Mais cette action d'éclat est endeuillée par la perte de son ami Cassaigne. «J'ai fait là une perte que je ne réparerai pas ; j'en suis réellement affecté». [Philibert Charles de Cassaigne (1817/1855), fut l'aide de camp de Pélissier depuis 1847 ; premier de toutes les promotions, il prenait part à l'assaut de Malakoff, le 8 septembre, lorsqu'il fut coupé en deux par un boulet]. Maréchal. Fait duc de Malakoff (1855) par l'Empereur Nap. III, après la prise de la tour de Malakoff, au siège de Sébastopol.
1 lettre autographe signée 1 In-12 08/07/1859 En-tête à sa devise : Virtutis Fortuna Comes. bon Réponse en vers et en rimes à une demande d'autographe. La formulation est peu commune, venant d'un maréchal au caractère réputé bourru, qui montre ici une facette inattendue de sa personnalité : «D'un soldat au repos l'autographe vous tente ? C'est convenir tout bas que bien peu vous contente. Je me rends à vous vieux et vous signe mon nom. Glissez-le parmi tant de soldats de renoms. Mais votre nom Sosthène est pour moi tout mystère. Et si je viens vous rendre aussi content qu'un Roi, De grâce recueillez bien cet adage de moi : Par le temps emportée une plume légère, laisse à peine en courant sa trace passagère. Mal. Pelissier duc de Malakoff». Maréchal. Fait duc de Malakoff (1855) par l'Empereur Nap. III, après la prise de la tour de Malakoff, au siège de Sébastopol.