Search preferences

Produktart

Zustand

Einband

Weitere Eigenschaften

Gratisversand

  • Versand nach USA gratis

Land des Verkäufers

Verkäuferbewertung

  • Deux volumes, brochés, 660 p. et 647 p., Bibliographie, index, tables, nbr. illustr. Tome 1 : Des origines aux prémices de la Révolution démographique. Tome 2 : La Révolution Démographique, 1750-1914. Préface de Pierre Chaunu. Exemplaire à l'état quasi-neuf.(C65) Size: 23 x 16. Livre.

  • Paperback. Zustand: NEUF. S'il subsiste des particularités nationales, on peut à bon droit parler aujourd'hui d'une population européenne ayant quelques traits essentiels en commun : fécondité déclinante, faible mortalité, accroissement de la proportion des personnes âgées. Pour le passé, en revanche, la diversité des situations dans le temps et l'espace impose de parler des populations de l'Europe. Ce premier volume invite à parcourir le temps long qui conduit les premiers pas de l'homme dans un espace encore inachevé jusqu'au siècle des Lumières où s'épanouit une civilisation déjà dominatrice. Durant la Préhistoire, les notions de frontières et d'aires culturelles sont évidemment inadéquates ; les cités ou empires méditerranéens de l'Antiquité n'embrassent qu'une faible partie du continent, mais il est possible d'entrevoir les étapes d'un peuplement diversifié et même de se risquer à le mesurer avec une assez grande précision. Ce constat des différences appelle à réfléchir sur l'élasticité et les capacités d'adaptation d'une "démographie européenne" et à souligner le caractère unificateur des valeurs définies dès le haut Moyen Age par une culture chrétienne rejetant des pratiques comme la polygamie, l'avortement, l'infanticide et valorisant le couple conjugal. Du XVIe au XVIIIe siècle, l'Europe connaît également une relative unité avec l'apparition du mariage tardif des femmes qui permet de réduire la natalité dans un contexte de haute mortalité et de réaliser un équilibre approximatif entre ressources et population (ce modèle nuptial ne s'impose toutefois pas à l'Est). Entreprise inédite menée par trente-cinq spécialistes européens de quinze pays, ce volume sera suivi de deux autres, le tome deuxième évoquant la "transition démographique" des XVIIIe et XIXe siècles et le troisième traitant de notre monde contemporain et des radicales nouveautés qu'il présente. Jean-Pierre Bardet, professeur à l'université de Paris-IV Sorbonne, directeur d'études à l'EHESS, est l'auteur d'une thèse consacrée à la population de Rouen sous l'ancien régime (1983) ; il a participé à la direction ou à la rédaction d'ouvrages collectifs dont Enfance abandonnée et société en Europe, XIVe-XXe siècle (1991) et Peurs et Terreurs face à la contagion (1988). Jacques Dupâquier, de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques), ancien directeur d'études à l'EHESS, est l'auteur d'une thèse sur la population du Bassin parisien (1979) ; co-auteur de la réédition de l'Histoire générale de la population mondiale (1968), de l'Histoire de la démographie (1985), il a dirigé l'Histoire de la population française (1988, 4 vol.) et, en collaboration avec Denis Kessler, un ouvrage consacré à La Société française au XIXe siècle (Fayard, 1992). - Nombre de page(s) : 660 p. - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Démographie Librairie européenne des idées.

  • Paperback. Zustand: NEUF. De 1750 à 1914, la population du Vieux Continent a été multipliée par trois : à la veille de la Première Guerre mondiale, un homme sur quatre était un Européen. On a d'abord parlé de "transition démographique", comme s'il s'agissait du passage d'un état stable à un autre, mais l'ampleur de l'événement et son caractère déstabilisateur ont invité à retenir le concept de "révolution démographique" proposé en 1934 par Adolphe Landry. Le recul de la mortalité a joué un rôle fondamental, mais cette victoire n'a été que partiellement et surtout tardivement l'oeuvre des médecins, même si l'on tient compte des effets indiscutables de la vaccination de Jenner (1796-1798). Les progrès de l'hygiène, l'amélioration de l'environnement et les variations climatiques semblent jusqu'à l'innovation pastorienne, plus déterminante encore. L'essor fut différentiel et ses effets contradictoires. L'industrialisation et l'urbanisme ont certes permis, ici ou là, une certaine libération du mariage et ainsi contribué directement à la croissance, mais la plupart des Européens sont restés des paysans attachés au mariage tardif qui demeura un trait distinctif. La densification suscita dans les campagnes beaucoup de souffrances ; elle fut également la cause des milliers de morts de la grande famine d'Irlande, de l'exode de 50 millions d'habitants hors d'Europe, sans compter tous ceux qui sont venus peupler les villes en pleine croissance. Ce prodigieux essor semble se briser en 1914. A y regarder de plus près, on s'aperçoit pourtant qu'avant même l'épreuve sanglante du conflit, des signes avant-coureurs de freinage étaient perceptibles, du moins à l'ouest. Bien avant tous les autres Européens, les Français avaient adopté des comportements contraceptifs, mais la limitation volontaire des naissances avait commencé à se généraliser à la fin du XIXe siècle. Croissance puis découverte de la contraception apparaissent comme des traits successifs et unifiants des comportements démographiques européens, mais les décalages et les différences de rythme invitent à explorer la diversité des situations. Jean-Pierre Bardet, professeur à l'université de Paris-IV Sorbonne, directeur d'études à l'EHESS, est l'auteur d'une thèse consacrée à la population de Rouen sous l'ancien régime (1983) ; il a participé à la direction ou à la rédaction d'ouvrages collectifs dont Enfance abandonnée et société en Europe, XIVe-XXe siècle (1991) et Peurs et Terreurs face à la contagion (1988). Jacques Dupâquier, de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques), ancien directeur d'études à l'EHESS, est l'auteur d'une thèse sur la population du Bassin parisien (1979) ; co-auteur de la réédition de l'Histoire générale de la population mondiale (1968), de l'Histoire de la démographie (1985), il a dirigé l'Histoire de la population française (1988, 4 vol.) et, en collaboration avec Denis Kessler, un ouvrage consacré à La Société française au XIXe siècle (Fayard, 1992). - Nombre de page(s) : 647 p. - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Démographie.

  • Paperback. Zustand: NEUF. En 1900, dominatrice, débordant d'hommes et de vitalité, l'Europe attend tout du siècle nouveau, qu'elle place sous le signe du progrès indéfini. L'homme blanc est partout, au-delà des mers, sur des terres qu'il a conquises et peuplées, dans des sociétés qu'il domine sans complexe. L'avenir est radieux, même si beaucoup d'Européens, trop pauvres, doivent s'expatrier. Ce qui n'empêche pas la population du continent de croître : jamais dans l'Histoire celui-ci n'a acceuilli une si grande part de l'humanité. Mais cette superbe se heurte à la réalité des guerres, des massacres et des révolutions. A aucun moment sous nos cieux la violence ne s'est autant déchaînée. Parallèlement, les percées techniques, les progrès médicaux se poursuivent. Morts données d'un côté, vies sauvées de l'autre : ce XXe siècle sera un temps incertain.Incertitudes également dans l'évolution des comportements familiaux : du début de la Première Guerre à la fin de la Seconde, la fécondité des couples régresse dans nombre de pays et parfois s'effondre en dessous du seuil de remplacement de générations. C'est le temps des berceaux vides, voie de repli que la France a suivie depuis le XVIIIe siècle, mais où elle n'est désormais plus seule, dépassée même par des Etats comme l'Angleterre ou l'Allemagne, maintenant plus malthusiens qu'elle.Puis, en 1946, après les années d'horreur, survient l'étonnat baby boom, un sursaut vital. Personne alors ne prévoit un nouveau recul de la natalité, qui menacerait les équilibres : la révolution démographique paraît achevée, la croissance, qui atteint parfois des sommets historiques, semble suivre un régime de croisière. Or brusquement, à partir de 1965, c'est le reflux ; il s'accentue d'année en année, posant le problème du remplacement des générations. Simultanément, se manifeste un net allongement de la longévité. Moins de jeunes, toujours plus d'anciens dans une Europe qui vieillit : quel avenir se dessine au seuil du troisième millénaire ?Jean-Pierre Bardet, professeur à l'université de Paris-IV Sorbonne, directeur d'études à l'EHESS, est l'auteur d'une thèse consacrée à la population de Rouen sous l'ancien régime (1983) ; il a participé à la direction ou à la rédaction d'ouvrages collectifs dont Enfance abandonnée et société en Europe, XIVe-XXe siècle (1991) et Peurs et Terreurs face à la contagion (1988).Jacques Dupâquier, de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques), ancien directeur d'études à l'EHESS, est l'auteur d'une thèse sur la population du Bassin parisien (1979) ; co-auteur de la réédition de l'Histoire générale de la population mondiale (1968), de l'Histoire de la démographie (1985), il a dirigé l'Histoire de la population française (1988, 4 vol.) et, en collaboration avec Denis Kessler, un ouvrage consacré à La Société française au XIXe siècle (Fayard, 1992). - Nombre de page(s) : 792 p. - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Histoire Essais.