Acte du corps législatif, du 29 août 1792, l'an quatrième de la liberté. Acte d'accusation contre le sieur Dabancourt, ministre de la guerre, dans la séance du 11 août dernier

L'acte d'accusation contre Charles-Xavier de Francqueville d'Abancourt

Verlag: Paris, 1792
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Beschreibung

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In-quarto broché , 2 pages - - - Lors de la journée du 10 août 1792, D'Abancourt organisa comme il put la défense des Tuileries. Il fit venir deux régiments suisses de Courbevoie et de Rueil, mais le recrutement des gentilshommes volontaires que les révolutionnaires appelaient les chevaliers du poignard était fait par le ministre de la maison du roi. Sommé par l'Assemblée législative d'éloigner les Suisses, d'Abancourt refusa. Il ne parait pas avoir joué de rôle important pendant l'attaque des Tuileries mais, accusé par Thuriot de la Marne d'avoir été un des principaux auteurs des malheurs de la journée, il fut, sur la proposition de ce dernier, décrété d'accusation. Arrêté immédiatement, il fut écroué d'abord à La Force et conduit ensuite à la prison d'Orléans, pour y être jugé par la haute Cour nationale « comme prévenu de crime contre la Constitution et d'avoir attenté contre la sûreté de l'État ». D'Abancourt fut arraché de la prison le 4 septembre, en même temps que cinquante-deux autres prisonniers, pour être transféré à Versailles, les fers aux pieds et les menottes aux mains, sous la garde de deux ou trois mille volontaires parisiens. À leur arrivée dans cette ville, le 9 septembre, au moment de franchir la grille de l'Orangerie, 44 d'entre eux furent massacrés par le peuple, sans que l'escorte pût et voulût les défendre. D'Abancourt fut du nombre des victimes, avec Claude Antoine de Valdec de Lessart, ancien ministre de l'Intérieur puis des Affaires étrangères, et le comte de Cossé-Brissac, commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI. La liste des prisonniers traîtres à leur patrie, conspirateurs, détenus dans les prisons d'Orléans, et jugés en dernier ressort par le peuple souverain à Versailles, liste qui fut criée le soir même dans Paris, porte cette mention laconique : « Dabancourt non interrogé ». Bestandsnummer des Verkäufers ste14675

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Bibliografische Details

Titel: Acte du corps législatif, du 29 août 1792, ...
Verlag: Paris
Erscheinungsdatum: 1792
Einband: Couverture souple
Zustand: Très bon
Auflage: Edition originale

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L'acte d'accusation contre Charles-Xavier de Francqueville d'Abancourt
Verlag: Paris, 1792
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Couverture souple. Zustand: Très bon. Edition originale. In-quarto broché , 2 pages - - - Lors de la journée du 10 août 1792, D'Abancourt organisa comme il put la défense des Tuileries. Il fit venir deux régiments suisses de Courbevoie et de Rueil, mais le recrutement des gentilshommes volontaires que les révolutionnaires appelaient les chevaliers du poignard était fait par le ministre de la maison du roi. Sommé par l'Assemblée législative d'éloigner les Suisses, d'Abancourt refusa. Il ne parait pas avoir joué de rôle important pendant l'attaque des Tuileries mais, accusé par Thuriot de la Marne d'avoir été un des principaux auteurs des malheurs de la journée, il fut, sur la proposition de ce dernier, décrété d'accusation. Arrêté immédiatement, il fut écroué d'abord à La Force et conduit ensuite à la prison d'Orléans, pour y être jugé par la haute Cour nationale « comme prévenu de crime contre la Constitution et d'avoir attenté contre la sûreté de l'État ». D'Abancourt fut arraché de la prison le 4 septembre, en même temps que cinquante-deux autres prisonniers, pour être transféré à Versailles, les fers aux pieds et les menottes aux mains, sous la garde de deux ou trois mille volontaires parisiens. À leur arrivée dans cette ville, le 9 septembre, au moment de franchir la grille de l'Orangerie, 44 d'entre eux furent massacrés par le peuple, sans que l'escorte pût et voulût les défendre. D'Abancourt fut du nombre des victimes, avec Claude Antoine de Valdec de Lessart, ancien ministre de l'Intérieur puis des Affaires étrangères, et le comte de Cossé-Brissac, commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI. La liste des prisonniers traîtres à leur patrie, conspirateurs, détenus dans les prisons d'Orléans, et jugés en dernier ressort par le peuple souverain à Versailles, liste qui fut criée le soir même dans Paris, porte cette mention laconique : « Dabancourt non interrogé ». Bestandsnummer des Verkäufers ste14675

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