Convention nationale. Troisième partie du rapport fait au nom de la commission des six par G. Romme, sur la déclaration des droits, dans la séance du 17 avril 1793, etc.

Gilbert ROMME

Verlag: Pp. 14. Paris, 1793
Gebraucht Couverture souple

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In-8° broché, en feuilles tel que paru, 15 pages. Charles-Gilbert Romme, né le 26 mars 1750 à Riom et mort le 17 juin 1795 à Paris, est un homme politique et révolutionnaire français. Il est à l'origine du calendrier républicain. D'une famille bourgeoise de Riom, il fait ses études en même temps que son frère, le futur mathématicien Charles Romme, au collège des Oratoriens de Riom puis, pendant cinq ans, à Paris. De 1779 à 1790, il devient le précepteur de Paul Stroganov, fils du comte russe Alexandre Sergueïevitch Stroganov, à Saint-Pétersbourg, puis le mène à Genève et enfin à Paris, accompagné du jeune André Voronikhine. En janvier 1790, il crée à Paris le « Club des Amis de la loi » avec Anne-Josèphe Théroigne. Cela le rend populaire et lui permet d'être élu le 10 septembre 1791, le 11e sur 12, à l'Assemblée législative, où il participe avec Condorcet au Comité d'instruction publique, et le 6 septembre 1792, le 4e sur 12, à la Convention nationale, où il siège sur les bancs de la Montagne, par le département du Puy-de-Dôme. Après la journée du 10 août 1792, la chute de la monarchie rendait caduque la constitution de 1791, ce qui entraîne la convocation de la Convention nationale. L'une de ses premières tâches est de faire le procès du roi ; le conventionnel Romme vote la mort de Louis XVI (janvier 1793). Il fait partie du Comité d'instruction publique où il joue un rôle important. Il est notamment chargé de concevoir le calendrier révolutionnaire ; il présente, le 17 septembre 1793, son rapport au Comité d'instruction publique, qui l'accepte, sans pouvoir s'accorder sur la nomenclature. La Convention l'adopte le 5 octobre 1793 ; le 3 brumaire an II), elle adopte la nomenclature des noms de mois proposée par Fabre d'Églantine. Il intervint aussi dans les débats constitutionnels en présentant avec ses collègues Thibaudeau et Merlino un plan de gouvernement intérimaire en floréal an III. La Convention nationale envoie nombre de ses membres, munis de larges pouvoirs, auprès des armées et dans les départements. Romme est missionné au moins deux fois (Cf. M. Biard, Missionnaires de la République). à l'armée des côtes de Cherbourg le 30 avril 1793. Il est arrêté à Caen le 9 juin avec son collègue Prieur de la Côte d'Or. Retenus comme otage par les fédéralistes dans le château de Caen, ils sont libérés le 29 juillet après l'écroulement de l'insurrection en Normandie. Selon la légende, Charles-Gilbert Romme aurait conçu la première ébauche du calendrier républicain pendant sa captivité. en Dordogne et départements voisins pour activer la fabrication de canons pour la Marine et pour épurer les administrations locales, du 24 pluviôse an II au 4 vendémiaire an III. À son retour sur les bancs de la Convention, Romme s'associe au groupe d'une trentaine de députés qui conteste la politique des thermidoriens et entendent poursuivre l'oeuvre de la Montagne, groupe qu'on surnomme les « crêtois ». Le 1er prairial an III, l'émeute populaire envahit la Convention. Dans la cohue, un conventionnel, Féraud, est assassiné, sa tête promenée au bout d'une pique. La séance est suspendue mais reprend dans la soirée : les représentants « crêtois », dont Romme, font voter une série de lois favorables aux émeutiers. On pense aujourd'hui que cette reprise de séance était une manoeuvre pour compromettre les derniers Montagnards - à la fin de la séance, quatorze députés sont placés en état d'arrestation. Onze d'entre eux sont déférés devant une commission militaire, dont six (Bourbotte, Duquesnoy, Duroy, Goujon, Romme et Soubrany) sont condamnés à mort le 29 prairial an III après avoir été un moment emprisonnés au château du Taureau en baie de Morlaix. Ils tentent de se suicider à l'audience ; trois d'entre eux, parmi lesquels Gilbert Romme, y parviennent. Alors qu'ils descendent l'escalier pour monter dans la charrette, Goujon sort un couteau caché, se frappe au coeur, et le passe à Romme. « Je meurs pour la République » sont ses derniers mots. Bestandsnummer des Verkäufers oli2091

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Titel: Convention nationale. Troisième partie du ...
Verlag: Pp. 14. Paris
Erscheinungsdatum: 1793
Einband: Couverture souple
Zustand: Très bon
Auflage: Edition originale

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Gilbert ROMME
Verlag: Pp. 14. Paris, 1793
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Couverture souple. Zustand: Très bon. Edition originale. In-8° broché, en feuilles tel que paru, 15 pages. Charles-Gilbert Romme, né le 26 mars 1750 à Riom et mort le 17 juin 1795 à Paris, est un homme politique et révolutionnaire français. Il est à l'origine du calendrier républicain. D'une famille bourgeoise de Riom, il fait ses études en même temps que son frère, le futur mathématicien Charles Romme, au collège des Oratoriens de Riom puis, pendant cinq ans, à Paris. De 1779 à 1790, il devient le précepteur de Paul Stroganov, fils du comte russe Alexandre Sergueïevitch Stroganov, à Saint-Pétersbourg, puis le mène à Genève et enfin à Paris, accompagné du jeune André Voronikhine. En janvier 1790, il crée à Paris le « Club des Amis de la loi » avec Anne-Josèphe Théroigne. Cela le rend populaire et lui permet d'être élu le 10 septembre 1791, le 11e sur 12, à l'Assemblée législative, où il participe avec Condorcet au Comité d'instruction publique, et le 6 septembre 1792, le 4e sur 12, à la Convention nationale, où il siège sur les bancs de la Montagne, par le département du Puy-de-Dôme. Après la journée du 10 août 1792, la chute de la monarchie rendait caduque la constitution de 1791, ce qui entraîne la convocation de la Convention nationale. L'une de ses premières tâches est de faire le procès du roi ; le conventionnel Romme vote la mort de Louis XVI (janvier 1793). Il fait partie du Comité d'instruction publique où il joue un rôle important. Il est notamment chargé de concevoir le calendrier révolutionnaire ; il présente, le 17 septembre 1793, son rapport au Comité d'instruction publique, qui l'accepte, sans pouvoir s'accorder sur la nomenclature. La Convention l'adopte le 5 octobre 1793 ; le 3 brumaire an II), elle adopte la nomenclature des noms de mois proposée par Fabre d'Églantine. Il intervint aussi dans les débats constitutionnels en présentant avec ses collègues Thibaudeau et Merlino un plan de gouvernement intérimaire en floréal an III. La Convention nationale envoie nombre de ses membres, munis de larges pouvoirs, auprès des armées et dans les départements. Romme est missionné au moins deux fois (Cf. M. Biard, Missionnaires de la République). à l'armée des côtes de Cherbourg le 30 avril 1793. Il est arrêté à Caen le 9 juin avec son collègue Prieur de la Côte d'Or. Retenus comme otage par les fédéralistes dans le château de Caen, ils sont libérés le 29 juillet après l'écroulement de l'insurrection en Normandie. Selon la légende, Charles-Gilbert Romme aurait conçu la première ébauche du calendrier républicain pendant sa captivité. en Dordogne et départements voisins pour activer la fabrication de canons pour la Marine et pour épurer les administrations locales, du 24 pluviôse an II au 4 vendémiaire an III. À son retour sur les bancs de la Convention, Romme s'associe au groupe d'une trentaine de députés qui conteste la politique des thermidoriens et entendent poursuivre l'oeuvre de la Montagne, groupe qu'on surnomme les « crêtois ». Le 1er prairial an III, l'émeute populaire envahit la Convention. Dans la cohue, un conventionnel, Féraud, est assassiné, sa tête promenée au bout d'une pique. La séance est suspendue mais reprend dans la soirée : les représentants « crêtois », dont Romme, font voter une série de lois favorables aux émeutiers. On pense aujourd'hui que cette reprise de séance était une manoeuvre pour compromettre les derniers Montagnards - à la fin de la séance, quatorze députés sont placés en état d'arrestation. Onze d'entre eux sont déférés devant une commission militaire, dont six (Bourbotte, Duquesnoy, Duroy, Goujon, Romme et Soubrany) sont condamnés à mort le 29 prairial an III après avoir été un moment emprisonnés au château du Taureau en baie de Morlaix. Ils tentent de se suicider à l'audience ; trois d'entre eux, parmi lesquels Gilbert Romme, y parviennent. Alors qu'ils descendent l'escalier pour monter dans la charrette, Goujon sort un couteau caché, se frappe au coeur, et le passe à Romme. « Je meurs pour la République » sont ses derniers mots. Bestandsnummer des Verkäufers ASY5786

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