Journal Historique et littéraire tome CLXIV 1783 (1 janvier 1783 au 15 avril 1783)

Journal Historique et littéraire

Verlag: Luxembourg, chez les héritiers d'André Chevalier, 1783
Gebraucht Couverture rigide

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Fort in-octavo cartonnage d'époque, 650 pages. - - - [Continuation de: Clef du Cabinet des Princes de l'Europe] - - Le principal rédacteur fut et resta l'abbé Fr.X. de FELLER. Il fut secondé par H.I. BROSIUS jusqu'en 1787 et probablement par d'autres membres de l'ordre des Jésuites établis à Liège et par des ecclésiastiques partisans d'une lutte contre l'incrédulité (le père Dedoyar, J.L. Burton, curé de Marche, J.N. Paquot, J.H. Duvivier, oratorien archidiacre de la cathédrale de Tournay, l'abbé de Saive, entre autres). Feller donna à la Clef du cabinet une orientation nouvelle et une originalité remarquable. Il est probablement le seul journaliste à lier si fermement actualité événementielle et critique littéraire: son nouveau titre correspond très exactement à l'intention affichée de ne plus séparer la vie de l'intelligence de la société civile et politique: «Nous avons déjà averti les lecteurs qui veulent saisir l'ensemble des jugements littéraires et philosophiques de ce journal de ne pas passer la partie politique qui, en plusieurs endroits, se trouve liée avec l'autre. Il est encore plus nécessaire d'avertir ceux qui séparent les deux parties, de se désister d'une opération qui détruit les liens du tout. C'est la dépendance des idées et des choses qui fondent l'utilité de ce journal et qui en forment le caractère particulier» (J.H.L., 1er janv. 1777, p. 32). A cette fin, Feller répartit ses informations et ses réflexions en 5 rubriques: comptes rendus bibliographiques, nouvelles de l'Europe de l'Est et du Nord, Europe du Sud, Angleterre et Hollande, France. Le contenu des rubriques est variable selon le mois. Idéologiquement persuadé de l'influence des intellectuels, il fait du journaliste un auxiliaire vigilant des «instituteurs» de la jeunesse (15 oct. 1779, p. 237) et se montre constamment soucieux de la protection de l'enfance (1er mai 1781, p. 9) et de la défense des valeurs religieuses; il se présente lui-même en «critique exorbitamment chrétien» (15 juil. 1781, p. 402), doté d'une «crédulité tardive» et d'un «consentement indocile» (1er août 1778, p. 501) à l'égard des «beaux esprits du jour» (1er mars 1781, p. 315) et peu enclin au «culte du temps présent» (ibid., p. 325). Se sentant vivre «au milieu d'un torrent qui emporte tout, qui contourne avec violence le langage des gens de bien et l'assortit au ton d'un siècle où il n'y a presque plus de place pour le vrai, pour le bien pur et sans mélange» (1er juin 1782, p. 160), il se bat contre Voltaire, Buffon, Raynal, d'Alembert, toutes les sociétés de gens de lettres (1er nov. 1780, p. 339; 15 févr. 1777, p. 254; 15 févr. 1783, p. 316), les juifs et le café (15 févr. 1781, p. 184; 15 juil. 1781, p. 396), se dispute avec la Gazette de Francfort (1er sept. 1776, p. 26), avec les Nouvelles ecclésiastiques (1er févr. 1781, p. 186; 1er mai 1785, p. 48), avec les Affiches de Lorraine (15 sept. 1776, p. 129), avec Linguet (15 mai 1784, p. 264); il dénonce les «connivences» entre intellectuels chrétiens et philosophiques (15 mai 1782, p. 107), en soulignant les effets nocifs de «la contagion de quelques maximes nouvelles qui s'accréditent quelquefois chez les hommes les mieux intentionnés» (1er janv. 1777, p. 8). Ce journal naît de la volonté chez certains membres de l'ordre interdit des Jésuites, de résister aux flots envahissants de la «soi-disante philosophie» qui, à la manière des «maladies épidémiques, s'étend et se fortifie par les ravages qu'elle fait» (1778, t. 2, p. 16). Fr.X. Feller, replié dans un «inamissible [sic]domaine ceint d'un mur d'airain» (15 sept. 1780, p. 91), dénonce toute idée nouvelle et analyse en termes catastrophiques l'actualité dans laquelle systématiquement il découvre une confirmation de ses appréhensions. Ne reconnaissant de valeur qu'à Fontenai, Fréron et Querlon, «plumes attentives à rappeler les règles et à proscrire les abus» (1er déc. 1779, p. 480), se battant contre tous et tout avec cette «énergie de coeur qui fait les héros», Bestandsnummer des Verkäufers REAL11

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Bibliografische Details

Titel: Journal Historique et littéraire tome CLXIV ...
Verlag: Luxembourg, chez les héritiers d'André Chevalier
Erscheinungsdatum: 1783
Einband: Couverture rigide
Zustand: Bon
Auflage: Edition originale

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Couverture rigide. Zustand: Bon. Edition originale. Fort in-octavo cartonnage d'époque, 650 pages. - - - [Continuation de: Clef du Cabinet des Princes de l'Europe] - - Le principal rédacteur fut et resta l'abbé Fr.X. de FELLER. Il fut secondé par H.I. BROSIUS jusqu'en 1787 et probablement par d'autres membres de l'ordre des Jésuites établis à Liège et par des ecclésiastiques partisans d'une lutte contre l'incrédulité (le père Dedoyar, J.L. Burton, curé de Marche, J.N. Paquot, J.H. Duvivier, oratorien archidiacre de la cathédrale de Tournay, l'abbé de Saive, entre autres). Feller donna à la Clef du cabinet une orientation nouvelle et une originalité remarquable. Il est probablement le seul journaliste à lier si fermement actualité événementielle et critique littéraire: son nouveau titre correspond très exactement à l'intention affichée de ne plus séparer la vie de l'intelligence de la société civile et politique: «Nous avons déjà averti les lecteurs qui veulent saisir l'ensemble des jugements littéraires et philosophiques de ce journal de ne pas passer la partie politique qui, en plusieurs endroits, se trouve liée avec l'autre. Il est encore plus nécessaire d'avertir ceux qui séparent les deux parties, de se désister d'une opération qui détruit les liens du tout. C'est la dépendance des idées et des choses qui fondent l'utilité de ce journal et qui en forment le caractère particulier» (J.H.L., 1er janv. 1777, p. 32). A cette fin, Feller répartit ses informations et ses réflexions en 5 rubriques: comptes rendus bibliographiques, nouvelles de l'Europe de l'Est et du Nord, Europe du Sud, Angleterre et Hollande, France. Le contenu des rubriques est variable selon le mois. Idéologiquement persuadé de l'influence des intellectuels, il fait du journaliste un auxiliaire vigilant des «instituteurs» de la jeunesse (15 oct. 1779, p. 237) et se montre constamment soucieux de la protection de l'enfance (1er mai 1781, p. 9) et de la défense des valeurs religieuses; il se présente lui-même en «critique exorbitamment chrétien» (15 juil. 1781, p. 402), doté d'une «crédulité tardive» et d'un «consentement indocile» (1er août 1778, p. 501) à l'égard des «beaux esprits du jour» (1er mars 1781, p. 315) et peu enclin au «culte du temps présent» (ibid., p. 325). Se sentant vivre «au milieu d'un torrent qui emporte tout, qui contourne avec violence le langage des gens de bien et l'assortit au ton d'un siècle où il n'y a presque plus de place pour le vrai, pour le bien pur et sans mélange» (1er juin 1782, p. 160), il se bat contre Voltaire, Buffon, Raynal, d'Alembert, toutes les sociétés de gens de lettres (1er nov. 1780, p. 339; 15 févr. 1777, p. 254; 15 févr. 1783, p. 316), les juifs et le café (15 févr. 1781, p. 184; 15 juil. 1781, p. 396), se dispute avec la Gazette de Francfort (1er sept. 1776, p. 26), avec les Nouvelles ecclésiastiques (1er févr. 1781, p. 186; 1er mai 1785, p. 48), avec les Affiches de Lorraine (15 sept. 1776, p. 129), avec Linguet (15 mai 1784, p. 264); il dénonce les «connivences» entre intellectuels chrétiens et philosophiques (15 mai 1782, p. 107), en soulignant les effets nocifs de «la contagion de quelques maximes nouvelles qui s'accréditent quelquefois chez les hommes les mieux intentionnés» (1er janv. 1777, p. 8). Ce journal naît de la volonté chez certains membres de l'ordre interdit des Jésuites, de résister aux flots envahissants de la «soi-disante philosophie» qui, à la manière des «maladies épidémiques, s'étend et se fortifie par les ravages qu'elle fait» (1778, t. 2, p. 16). Fr.X. Feller, replié dans un «inamissible [sic]domaine ceint d'un mur d'airain» (15 sept. 1780, p. 91), dénonce toute idée nouvelle et analyse en termes catastrophiques l'actualité dans laquelle systématiquement il découvre une confirmation de ses appréhensions. Ne reconnaissant de valeur qu'à Fontenai, Fréron et Querlon, «plumes attentives à rappeler les règles et à proscrire les abus» (1er déc. 1779, p. 480), se battant contre tous et tout avec cette «énergie de coeur qui fait les héros», Bestandsnummer des Verkäufers REAL11

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