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LIBRAIRIE PIMLICO, MELUN, Frankreich
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8 pages manuscrites in-folio d'une fine écriture très lisibles. Durant les guerres de la Révolution, les troupes françaises franchissent plusieurs fois le fleuve : une première fois en 1794, près de Düsseldorf, puis à nouveau en septembre 1795 - - - L'armée de Condé est l'une des armées des émigrés créées par Louis V Joseph de Bourbon-Condé, cousin du Roi, et de ses frères pour lutter contre la révolution française. Il évite son arrestation en émigrant après la prise de la Bastille, aux Pays-Bas puis à Turin. Jusqu'à la guerre, il s'est établi à Worms, sur les bords du Rhin tandis que les frères du Roi établissent leur quartier général à Coblence. Il crée dans cette petite ville cette armée qui va porter son nom. 27 officiers du régiment de Beauvoisis sont présentés au prince le 19 avril 1791. Cette armée participe aux guerres de la Révolution française de 1792 à 1801 aux côtés des armées des Habsbourg-Lorraine, en participant aux combats pendant l'invasion - ou libération pour les royalistes - non réussie de la France par les alliés - ou les ennemis pour les républicains. Comme l'armée des princes, il compte dans ses rangs quelques aristocrates tels que son propre fils, Louis VI Henri de Bourbon-Condé, son petit-fils, duc d'Enghien, le duc de Richelieu, le duc de Blacas, duc de Choiseul, le comte de Langeron, le comte de Damas, le comte de Montlosier, le Comte de Mauny, vicomte de Bonald et beaucoup d'hobereaux comme Chateaubriand. Cette troupe compte presque plus d'officiers que de soldats. Des officiers élégants, deviennent tout à coup soldats par dévouement pour la monarchie, mais c'est un corps où personne ne veut nettoyer son fusil, ni faire l'exercice, mais où chacun est prêt à se faire tuer et est d'une bravoure à toute épreuve constate le chevalier d'Hespel. Le 19 août 1793, l'armée de Condé s'empare de Jockgrim, Wörth et Pfotz, le long du Rhin. La contre attaque des républicains de nuit est repoussée, et permet à l'armée de Condé de s'emparer de Hagenbach et Büchelberg : les pertes républicaines sont lourdes : 3 000 hommes et 18 canons. L'armée de Condé est alors mise à l'ordre de l'armée autrichienne. Le 1er décembre 1793, les dernières attaques de l'armée de la Moselle avaient nécessité des mouvements dans celle du Rhin. Le 11 frimaire, le général Pichegru voulant tâter toute la ligne ennemie, fait d'abord attaquer, sans succès, vers le centre le village de Bertsheim, en avant d'Haguenau, occupé par les émigrés. Le lendemain, l'artillerie ayant recommencé l'action, l'infanterie, d'abord entièrement en tirailleurs, s'étant réunie en colonne au signal convenu, force le village où se trouvait le régiment des émigrés de Mirabeau et celui de Hohenlohe, autrichien, lorsque le prince de Condé, qui était posté en arrière avec son infanterie, entre dans le village sur quatre colonnes, et le reprend l'épée à la main ; en même temps sa cavalerie qui l'avait dépassé sur la droite, ayant rencontré la cavalerie républicaine, la bat, s'empare de sept canons, et met hors de combat environ 200 hommes. Bestandsnummer des Verkäufers GNB9515
Titel: Lettre autographe, manuscrite au Prince de ...
Erscheinungsdatum: 1794
Einband: Couverture souple
Zustand: Bon
Auflage: Edition originale
Anbieter: PRISCA, Paris, Frankreich
Couverture souple. Zustand: Bon. Edition originale. 8 pages manuscrites in-folio d'une fine écriture très lisibles. Durant les guerres de la Révolution, les troupes françaises franchissent plusieurs fois le fleuve : une première fois en 1794, près de Düsseldorf, puis à nouveau en septembre 1795 - - - L'armée de Condé est l'une des armées des émigrés créées par Louis V Joseph de Bourbon-Condé, cousin du Roi, et de ses frères pour lutter contre la révolution française. Il évite son arrestation en émigrant après la prise de la Bastille, aux Pays-Bas puis à Turin. Jusqu'à la guerre, il s'est établi à Worms, sur les bords du Rhin tandis que les frères du Roi établissent leur quartier général à Coblence. Il crée dans cette petite ville cette armée qui va porter son nom. 27 officiers du régiment de Beauvoisis sont présentés au prince le 19 avril 1791. Cette armée participe aux guerres de la Révolution française de 1792 à 1801 aux côtés des armées des Habsbourg-Lorraine, en participant aux combats pendant l'invasion - ou libération pour les royalistes - non réussie de la France par les alliés - ou les ennemis pour les républicains. Comme l'armée des princes, il compte dans ses rangs quelques aristocrates tels que son propre fils, Louis VI Henri de Bourbon-Condé, son petit-fils, duc d'Enghien, le duc de Richelieu, le duc de Blacas, duc de Choiseul, le comte de Langeron, le comte de Damas, le comte de Montlosier, le Comte de Mauny, vicomte de Bonald et beaucoup d'hobereaux comme Chateaubriand. Cette troupe compte presque plus d'officiers que de soldats. Des officiers élégants, deviennent tout à coup soldats par dévouement pour la monarchie, mais c'est un corps où personne ne veut nettoyer son fusil, ni faire l'exercice, mais où chacun est prêt à se faire tuer et est d'une bravoure à toute épreuve constate le chevalier d'Hespel. Le 19 août 1793, l'armée de Condé s'empare de Jockgrim, Wörth et Pfotz, le long du Rhin. La contre attaque des républicains de nuit est repoussée, et permet à l'armée de Condé de s'emparer de Hagenbach et Büchelberg : les pertes républicaines sont lourdes : 3 000 hommes et 18 canons. L'armée de Condé est alors mise à l'ordre de l'armée autrichienne. Le 1er décembre 1793, les dernières attaques de l'armée de la Moselle avaient nécessité des mouvements dans celle du Rhin. Le 11 frimaire, le général Pichegru voulant tâter toute la ligne ennemie, fait d'abord attaquer, sans succès, vers le centre le village de Bertsheim, en avant d'Haguenau, occupé par les émigrés. Le lendemain, l'artillerie ayant recommencé l'action, l'infanterie, d'abord entièrement en tirailleurs, s'étant réunie en colonne au signal convenu, force le village où se trouvait le régiment des émigrés de Mirabeau et celui de Hohenlohe, autrichien, lorsque le prince de Condé, qui était posté en arrière avec son infanterie, entre dans le village sur quatre colonnes, et le reprend l'épée à la main ; en même temps sa cavalerie qui l'avait dépassé sur la droite, ayant rencontré la cavalerie républicaine, la bat, s'empare de sept canons, et met hors de combat environ 200 hommes. Bestandsnummer des Verkäufers GNB9515
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