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LIBRAIRIE PIMLICO, MELUN, Frankreich
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In-4° broché, sous couverture d'attente moderne, 4 pages. L'ordre Teutonique fut initialement un hôpital de campagne fondé en Terre sainte, devant les murs de Saint-Jean-d'Acre, lors du siège de la ville au commencement de la troisième croisade en 1190 par des pèlerins germaniques originaires de Brême et de Lübeck pour soigner leurs compatriotes. À l'instigation de l'évêque Wolfgar d'Erla, l'ordre est reconnu comme ordre hospitalier en 1191 par le pape Clément III. Cherchant à justifier une origine provenant de la Sainte ville de Jérusalem, les chroniques de la règle de l'ordre font remonter ses racines à un hôpital allemand construit à Jérusalem vers 1128. À l'origine simple communauté religieuse charitable venant en aide aux pèlerins chrétiens malades auprès de cet hôpital, il est réorganisé en ordre militaire entre septembre 1197 et février 1198 , "c'est entre ces deux dates que l'hôpital des Allemands devint un ordre militaire" et obtient la reconnaissance officielle du pape Innocent III le 19 février 1199 par la bulle Sacrosancta Romana. Il est composé pour l'essentiel de chevaliers allemands, teutons. Ce sont les dons des malades et des princes allemands et notamment l'appui du duc Frédéric de Souabe, frère de l'empereur Frédéric Barberousse (mort sur la route de la croisade) qui permettent de financer la défense d'une section de mur par l'ordre, puis de deux tours et enfin de plusieurs villes en Terre Sainte. Petit à petit, l'ordre se dote d'une force de frappe militaire importante et participe aux guerres contre les Maures. L'ordre Teutonique s'implante également en Suisse actuelle en 1199, en Thuringe en 1200, dans le sud du Tyrol en 1202, à Prague et en Bohême en 1202, et à Liège en 1259. L'Ordre compte en 1220, une douzaine de maisons en Terre sainte, en Grèce, en Italie méridionale et en Germanie. À l'issue de la guerre de Treize Ans, le second traité de Thorn (1466) cède la Prusse royale (partie ouest) et la ville de Dantzig à la Pologne, et fait de l'État teutonique un vassal de cette dernière. Les chevaliers ne disposent plus à ce moment que de la Prusse originelle (partie est), sur laquelle ils ne sont que partiellement souverains, puisque vassaux des Polonais. Ce dernier revers ne fait que confirmer l'inéluctable décadence de l'ordre. En 1525, le grand maître de l'ordre, Albert de Brandebourg-Ansbach, adoptant les recommandations de Luther, quitta l'état religieux et transforma le patrimoine de sa communauté en une principauté qui devint le berceau de l'État prussien. Une partie des chevaliers, restés catholiques, décident d'élire leur propre grand maître - Walter de Cronberg - et intentent un procès contre Albert de Brandebourg qui est mis au ban du Saint-Empire. Ils transfèrent leur siège à Mergentheim en Franconie et se réimplantent dans le Saint-Empire romain germanique. En 1805, Napoléon accorde le droit, par le traité de Presbourg, à l'empereur d'Autriche François Ier de nommer comme grand maître un prince de sa famille, à qui reviennent tous les revenus de l'organisation. Le 24 avril 1809, à Ratisbonne (Bavière), l'empereur des Français prononce sa dissolution. Désormais, seules subsistent quelques commanderies isolées en Autriche et à Utrecht. Un semblant d'ordre est rétabli en 1834, mais il reste exclusivement sous tutelle autrichienne. Bestandsnummer des Verkäufers GNB2301
Titel: Lettres Patentes Du Roi, Qui ordonnent ...
Verlag: Metz, Joseph Antoine
Erscheinungsdatum: 1774
Einband: Couverture souple
Zustand: Très bon
Auflage: Edition originale
Anbieter: PRISCA, Paris, Frankreich
Couverture souple. Zustand: Très bon. Edition originale. In-4° broché, sous couverture d'attente moderne, 4 pages. L'ordre Teutonique fut initialement un hôpital de campagne fondé en Terre sainte, devant les murs de Saint-Jean-d'Acre, lors du siège de la ville au commencement de la troisième croisade en 1190 par des pèlerins germaniques originaires de Brême et de Lübeck pour soigner leurs compatriotes. À l'instigation de l'évêque Wolfgar d'Erla, l'ordre est reconnu comme ordre hospitalier en 1191 par le pape Clément III. Cherchant à justifier une origine provenant de la Sainte ville de Jérusalem, les chroniques de la règle de l'ordre font remonter ses racines à un hôpital allemand construit à Jérusalem vers 1128. À l'origine simple communauté religieuse charitable venant en aide aux pèlerins chrétiens malades auprès de cet hôpital, il est réorganisé en ordre militaire entre septembre 1197 et février 1198 , "c'est entre ces deux dates que l'hôpital des Allemands devint un ordre militaire" et obtient la reconnaissance officielle du pape Innocent III le 19 février 1199 par la bulle Sacrosancta Romana. Il est composé pour l'essentiel de chevaliers allemands, teutons. Ce sont les dons des malades et des princes allemands et notamment l'appui du duc Frédéric de Souabe, frère de l'empereur Frédéric Barberousse (mort sur la route de la croisade) qui permettent de financer la défense d'une section de mur par l'ordre, puis de deux tours et enfin de plusieurs villes en Terre Sainte. Petit à petit, l'ordre se dote d'une force de frappe militaire importante et participe aux guerres contre les Maures. L'ordre Teutonique s'implante également en Suisse actuelle en 1199, en Thuringe en 1200, dans le sud du Tyrol en 1202, à Prague et en Bohême en 1202, et à Liège en 1259. L'Ordre compte en 1220, une douzaine de maisons en Terre sainte, en Grèce, en Italie méridionale et en Germanie. À l'issue de la guerre de Treize Ans, le second traité de Thorn (1466) cède la Prusse royale (partie ouest) et la ville de Dantzig à la Pologne, et fait de l'État teutonique un vassal de cette dernière. Les chevaliers ne disposent plus à ce moment que de la Prusse originelle (partie est), sur laquelle ils ne sont que partiellement souverains, puisque vassaux des Polonais. Ce dernier revers ne fait que confirmer l'inéluctable décadence de l'ordre. En 1525, le grand maître de l'ordre, Albert de Brandebourg-Ansbach, adoptant les recommandations de Luther, quitta l'état religieux et transforma le patrimoine de sa communauté en une principauté qui devint le berceau de l'État prussien. Une partie des chevaliers, restés catholiques, décident d'élire leur propre grand maître - Walter de Cronberg - et intentent un procès contre Albert de Brandebourg qui est mis au ban du Saint-Empire. Ils transfèrent leur siège à Mergentheim en Franconie et se réimplantent dans le Saint-Empire romain germanique. En 1805, Napoléon accorde le droit, par le traité de Presbourg, à l'empereur d'Autriche François Ier de nommer comme grand maître un prince de sa famille, à qui reviennent tous les revenus de l'organisation. Le 24 avril 1809, à Ratisbonne (Bavière), l'empereur des Français prononce sa dissolution. Désormais, seules subsistent quelques commanderies isolées en Autriche et à Utrecht. Un semblant d'ordre est rétabli en 1834, mais il reste exclusivement sous tutelle autrichienne. Bestandsnummer des Verkäufers GNB2301
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