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MADAME DE GENLIS SA VIE INTIME ET POLITIQUE 1746-1830 Par Jean HARMAND EDITIONS LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN, 1912 BROCHE,XII + 557 PAGES ILLUSTRE DE 8 PLANCHES HORS-TEXTE Préface de Émile FAGUET Stéphanie Félicité du CREST de SAINT-AUBIN (1746-1830), née au château de Champcery à Issy l Évêque près d Autun et de vieille noblesse d épée se retrouva dans une certaine gène à la mort de son père et fut recueillie par le financier LA POPELINIERE. D un physique très agréable, jouissant d une excellente éducation et pratiquant les arts et la musique, elle fut reçu partout et épousa en 1763 un gentilhomme fortuné le Comte de GENLIS, Marquis de SILLERY dont elle prit le nom. Férue de pédagogie, de littérature et de philosophie des « Lumières » et devenue proche en 1772 de la famille d ORLÉANS par sa liaison avec le Duc de CHARTRES, ( futur PHILIPPE EGALITE sous la Révolution, qui était le cousin de LOUIS XVI et de ses frères les Comte de PROVENCE et d ARTOIS). Madame de GENLIS une femme, fut nommée gouverneur (précepteur) - ce qui était alors fort « moderne » et bien dans les idées nouvelles- des enfants du Duc de CHARTRES et notamment du futur LOUIS-PHILIPPE d ORLÉANS enfant puis adolescent à la fin de l Ancien Régime. Ses méthodes pédagogiques étaient originales mais sans concession pour ses élèves. LOUIS-PHILIPPE raconta l éducation spartiate qu il avait reçu avec ses frères et s urs de Madame de GENLIS tout en lui vouant une véritable adoration. D abord favorable aux idées de la Révolution, Madame de GENLIS tint un brillant salon que fréquentèrent du Duc d ORLÉANS bien sûr mais aussi le peintre DAVID, LAMETH, BARERE, BARNAVE. La Terreur venant, et avec elle l exécution du Duc d ORLÉANS et de son mari, elle émigra, parcourut l Europe et revint, avec l autorisation de BONAPARTE qui l admirait, à Paris en 1801, ou elle écrivit de nombreux romans historiques alors fort à la mode et fréquenta Juliette RECAMIER, BERNARDIN de SAINT-PIERRE et Madame de STAËL sa rivale en littérature ( que NAPOLEON par contre ne pouvait pas souffrir ) . Elle correspondit aussi secrètement avec NAPOLEON ( sur la demande de celui-ci) pendant plusieurs années, lui envoyant régulièrement des lettres sans flatterie informant le Premier Consul puis l Empereur de l air du temps et de l opinion de la société. Pensionnée et richement logée par NAPOLEON jusqu en 1815, sa situation financière se dégrada sous la Restauration ou elle ne vécut que grâce à une pension du Duc d ORLÉANS son ancien élève et aux droits d auteur qu elle tirait de ses romans et nouvelles. Ses volumineux Mémoires publiés de son vivant en 1825, sont parmi les plus célèbres et les plus attrayants du XVIII° siècle et du début du XIX° siècle. Elle y raconte avec talent son enfance, sa vie de femme, parle éducation et savoir vivre, évoque de multiples anecdotes jamais anodines sur la Cour sous l Ancien Régime, les Salons qu elle anima ou fréquenta à diverses époques de l Ancien Régime à l Empire, la vie littéraire, et peint les portraits de ROUSSEAU, d ALEMBERT, VOLTAIRE, LA HARPE, MARMONTEL, RAYNAL, BUFFON ou du Fermier Général LA POPELINIERE, tous philosophes et littérateurs du « Siècle des Lumières », « intellectuels » -avant la lettre- de la fin de l Ancien Régime ayant ouvert la voie aux idées révolutionnaires. Madame de GENLIS, femme de lettre à la vie riche et mouvementée, brosse un tableau extrêmement vivant de la société d Ancien Régime sous LOUIS XV et LOUIS XVI, de la société des premières années de la Révolution et de l émigration en Angleterre, de l époque du Consulat et de l Empire ou abondent des portraits de personnages aussi célèbres que TALLEYRAND, Madame DU DEFFAND, Madame DU BARRY, on y trouve des analyses très fines sur les rituels mondains, les marques de distinctions sociales, l art de la conversation, les fêtes, e. Bestandsnummer des Verkäufers ABE-18326369975
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