Beschreibung
Photographie,CDV vintage albumen carte de visite - Joseph Lemaire, dit Joseph Darcier, né le 5 mars 1819 à Paris où il est mort le 21 décembre 1883, est un enseignant de chant et musique, acteur de théâtre, chanteur, chansonnier, musicien, compositeur et goguettier français. Il commence sa carrière comme acteur vers 1842, comme chanteur en 1848. Il fait ses adieux à la scène en 1881 au théâtre de la Gaîté. Louis-Henri Lecomte écrit en 1878 dans la revue La Chanson : « Interprète original et compositeur fécond, Darcier a double droit de figurer dans notre galerie chansonnière. Joseph Lemaire, dit Darcier, est né à Paris, en 1819. On le vit d'abord, vers 1842, tenir, sur les théâtres de banlieue dirigés par les frères Seveste, l'emploi des premiers rôles de drame. Il jouait volontiers les créations de Frédérick Lemaître, et se faisait applaudir surtout dans la Dame de Saint-Tropez et dans Latude. Lemaire, cependant, n'avait point de vocation théâtrale décidée ; la carrière lyrique lui souriait davantage, et les précieuses leçons de chant et d'harmonie que lui donnait Delsarte ne pouvaient que le confirmer dans son désir, en développant ses aptitudes musicales. Si bien que, la troupe nomade des Seveste s'étant dispersée, Joseph (devenu Darcier après l'éclatant succès remporté sous ce nom, à l'Opéra-Comique, par sa s?ur aînée), Joseph, disons-nous, abandonna sans regret les lauriers mélodramatiques. La première musique de Darcier fut écrite sur une chanson d'Eugène Imbert, Le Preneur du roi, éditée chez Flaxland, en 1846. Bientôt suivirent : Larmes d'amour, Après la Bataille, Les Gabiers, Aux armes ! ? Tout en s'essayant à la composition, Darcier tenait le piano dans diverses goguettes, celles du Capucin et de la rue Neuve-Saint-Jean, entre autres. Joints à quelques leçons particulières, ces travaux obscurs le faisaient vivre. Le mot n'est guère exact si l'on se rapporte aux souvenirs d'amis qui prétendent que Darcier, sans gîte, couchait alors au hasard d'hospitalités fraternelles, et dissimulait, sous un ample manteau, les lacunes nombreuses de sa garde-robe. Puérilités, après tout : au dur contact de la misère, inhérente à la vie de bohème, l'artiste se virilise. En 1848, les élèves manquèrent à Darcier ; il entra alors, comme chanteur, dans un petit café du faubourg Saint-Martin. Là, un acteur qui doublait Lafont aux Variétés ? Romand, ? l'entendit, se prit d'enthousiasme et fonda, pour présenter Darcier au public sérieux, un Estaminet lyrique, à l'entrée du passage Jouffroy. Située au premier étage, la salle du nouveau concert, précédemment occupée par un club, était étroite, longue et pourvue d'une scène. Dès les premiers soirs, le succès de Darcier fut immense. Les chansons de Dupont, d'abord, défrayèrent le programme : les Louis d'or, le Pain, la Vigne, produisaient, grâce à l'interprète, un effet irrésistible; puis Darcier varia son répertoire avec les refrains nouveaux de Gustave Mathieu, de Nadaud et de Vincent. Sans dédain pour les ?uvres légères, il ne craignait pas de chanter, après Déjazet, le Postillon, de Bérat, et la Tirelire à Jacquot, de Clapisson, après Géraldy ; ces audaces étaient justifiées par les bravos du tout Paris qu'il faisait, en outre, juge de sa valeur créatrice en lui soumettant ses musiques écrites sur le Bohémien de Mathieu, sur Mam'selle Marie de Boudin, et vingt autres compositions qu'on s'accordait à trouver remarquables. La vogue de Darcier dura deux années, accrue encore par l'ouverture des concerts populaires de La Fraternité, à la salle Martel. De son fait, Jean Raisin y naquit pour vivre jusqu'aux derniers jours de la chanson française. L'artiste se partageait, sans fatigue et avec des chances égales, entre La Fraternité et l?Estaminet lyrique. Le théâtre des Variétés, proche voisin de ce dernier concert, finit par s'émouvoir d'une concurrence redoutable ; il engagea Darcier, mais pour le soumettre au débilitant régime de la romance : ainsi compris, le traité n'eut et ne pouvait avoir qu. Bestandsnummer des Verkäufers PE5909
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