Beschreibung
ANONYME Dessin original du XIXe siècle à l'encre sur papier de Rives D'après la gravure de l'Olympia de Manet 23x14cm dessin 17,7x8,8cm Bon état de conservation Petit dans le coin inférieur droit Rousseurs pales Ce dessin original du XIXe siècle, anonyme mais d'excellente facture dans la composition, reproduit, à l'encre, le 1er état ou le 6e état de la première planche de la gravure de l'Olympia (1865) de Manet décrite par Marcel Guérin dans son catalogue L'Oeuvre gravé de Manet (Paris, Floury, 1944), au numéro 39. Dans le sixième état, très proche du 1er, le bout du pouce au-dessus de la main droite est plus visible, comme dans ce dessin. C'est surtout, en cet état, la planche qui a été publiée dans le Manet d'Émile Zola (Dentu, 1867) et dans l'article de Zola pour la Revue du XIXe siècle. C'est donc cet état qui a eu, au XIXe siècle, la plus grande diffusion. Le dessin d'après l'eau-forte que nous présentons est, avec des variantes, la reproduction du fameux tableau exposé au Salon de 1865 qui fit scandale et qui est aujourd'hui dans les collections du Musée d'Orsay. L' uvre représente au premier plan une jeune femme blanche nue, le pied gauche encore chaussé d'une mule, allongée sur un divan et un châle de cachemire blanc, dans un intérieur décoré de tentures vertes et de tapisseries. Posée sur deux oreillers satinés, elle est accoudée sur son bras droit, la main gauche sur la naissance de ses jambes, le regard porté vers le spectateur. Au second plan, derrière le lit, à droite, une femme noire lui présente un bouquet de fleurs devant un fond vert ; un chat noir se dresse sur l'extrémité droite du lit, la queue levée. Dans le livret du Salon, le titre Olympia était accompagné de cinq vers de Zacharie Astruc : « Quand, lasse de songer, Olympia s'éveille Le printemps entre au bras du doux messager noir ; C'est l'esclave, à la nuit amoureuse pareille, Qui vient fleurir le jour délicieux à voir ; L'auguste jeune fille en qui la flamme veille. ». Bestandsnummer des Verkäufers ABE-1644835888390
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