Reseña del editor:
Tout en jouant sur l’ambivalence du mot « décomposition » pour mieux flétrir l’orthodoxie envahissante, « La décomposition du Marxisme » n’est absolument pas un texte où Sorel dissèque en croque-mort un corps décomposé au sens de défait, gâté, putréfié et donc condamné; mais, comme l’avaient bien compris les syndicalistes révolutionnaires à l’époque, dans lequel Sorel opère un désassemblage des composantes doctrinales du marxisme et une « épuration » de ce qui paraissait dépassé, et ce au profit des aspects marxiens les plus vivants incarnés, aux yeux de Sorel, par le syndicalisme révolutionnaire.
Biografía del autor:
Ingénieur des ponts et chaussées jusqu’à l’âge de 45 ans, Georges Sorel (1847-1922) se consacra à la théorie marxiste à partir de l’Affaire Dreyfus et devint la figure de proue du syndicalisme révolutionnaire. Après avoir fréquenté les milieux monarchistes, il revint au communisme avec la guerre. On lui doit notamment : L’Avenir socialiste des syndicats (Librairie de l’Art social, 1898), Les Illusions du progrès, (Marcel Rivière, 1908) et Matériaux d’une théorie du prolétariat (Marcel Rivière, 1919).
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