Críticas:
Sa lecture est captivante. Un document passionnant. ... Maurice Garcon observe en sceptique la comedie humaine, plus pitoyable encore qu'a l'accoutumee, qui se joue en ces annees sombres. ... c'est une mine d'or pour s'immerger dans une epoque, dans des eaux troubles, fascinantes jusqu'a la nausee. ... ce qui impressionne le plus, c'est la droiture de l'auteur. ... le detail et l'ensemble de la periode sont deposes dans l'oeil et la conscience d'un homme d'exception, mais qui n'echappe pas a l'ordinaire des prejuges de sa classe. ... le recit qu'il en fait n'est jamais complaisant ni bas; de tout ce qu'il voit et de tout ce qu'il rapporte, il ne retire aucune aigreur... ... unJournalqui se lit d'une traite et le coeur pantelant... Au fil de sonJournal, Maurice Garcon mene une enquete redoutable sur la nature humaine... Brillance exigeante et maitrisee, melange narquois de distance et de proximite sur les hommes et les choses... Brillant avocat, Maurice Garcon observait en procureur desabuse ses contemporains sous l'Occupation. Un journal vraiment assassin! Cet ouvrage est un delice de grammaire, de coeur et d'intelligence. Cet ouvrage restera une reference pour tous ceux qui s'interessent a cette periode de notre histoire. Chroniqueur minutieaux, Garcon n'epargne ni les uns ni les autres. L'un des nombreux merites de ce journal est de nous rapporter les multiples rumeurs qui courent durant ces annees noires, et que peu de sources ecrites ont conservees. Le document exceptionnel, est passionnant de bout en bout. Le document vaut aussi pour son ecriture libre et sans retouches, ses jugements clairvoyants et ses portraits savoureux... Les 704 pages de ce document se devorent et ont constitue l'evenement d'edition du printemps. Lui qui s'etait reve ecrivain avant de convenir qu'il n'en avait pas l'etoffe s'offre, un eclatant dementi. Maurice Garcon s'est impose comme l'acteur et le temoin d'une epoque obsedante. Lui que personne n'attendait. Pascale Froment et Pascal Fouche ont choisi d'en extraire, en les annotant, les annees 1939 a 1945. Le resultat est extraordinaire. Portrait passionnant d'une France en guerre par un observateur privilegie et lucide... Portraits a l'eau forte, doutes, ironies et eclairs de lucidite... Tout le contraire d'un pave vert-de-gris. Sonnez tocsin, retentissez sirenes, voici ce qui est, sans doute, l'evenement editorial de cette fin de saison: la parution du tant attenduJournalde l'avocat Maurice Garcon. Un "Journal" de guerre incisif et brillant. Un regard desormais essentiel sur la France des annees sombres.
Reseña del editor:
Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.
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