Reseña del editor:
Science et foi ne font pas toujours mauvais ménage. Au contraire. Les grands noms de la science ont souvent été des croyants. Toutefois, la science, aux yeux de beaucoup, continue à être un argument contre la religion. Comment donc articuler ces deux démarches dans le respect de la raison qui n'est le monopole ni de l'une ni de l'autre ? Aujourd'hui, cependant, une autre problématique apparaît, plus urgente, que la question religieuse. Que devient l'humanisme au vu de l'évolution des sciences et de la technique ? Déjà, on parle d'une "humanité 2.0". On a l'habitude d'opposer Dieu à la science, mais cette dernière pose autant de questions sur l'homme, son statut, sur sa dignité. C'est le domaine de l'éthique. Le christianisme peut apporter une vision de l'homme - un sens et des valeurs - sans laquelle les technosciences sont aveugles. Mais sans la science, on ne peut avoir prise sur le monde. Science et foi doivent se donner la main pour que l'avenir soit digne de l'homme, cet être assoiffé à la fois de connaissances et d'amour.
Reseña del editor:
Il aura fallu du temps à l'Eglise pour reconnaître l'autonomie de la science. Pierre Teilhard de Chardin et le chanoine Lemaître, le "père du Big Bang", y ont amplement travaillé. Aujourd'hui, cependant, une autre problématique, plus urgente que la question religieuse, se fait jour. Que devient l'humanisme au vu de l'évolution des sciences et de la technique ? Déjà, on parle d'une "humanité 2.0", d'un homme qui vivra 1.000 ans. Après Dieu, c'est l'homme qui est questionné, son statut, sa dignité. Un autre domaine, aux frontières de la science, est celui de l'écologie qui touche également à l'homme. C'est bien de sa maison (oikos, en grec) qu'il s'agit : pourra-t-il continuer à y vivre dignement ? La science a cru avoir tous les droits en matière théologique, humaniste et environnementale. Peut-être devrait-elle se situer comme une démarche humaine parmi d'autres.
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