Anatomie de l'esprit humain, science exacte des sens, des facultés affectives et morales et de l'intelligence. Extrait de "l'Ame humaine", 3°volume de "l'Omnithéisme." COPY SIGNED

Arthur d' Anglemont

Verlag: Paris : Librairie des sciences psychologiques, 1892
Gebraucht Couverture souple

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Beschreibung

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In-8° broché, 337 pages et un très grand tableau dépliant. Descendant d'une famille aristocratique lorraine, Arthur d'Anglemont adhère à la doctrine sociétaire dès les années 1840, grâce à un officier du génie, Parmentier, qui lui fait lire la Théorie des Quatre Mouvements. Ses convictions phalanstériennes déplaisant à sa famille, il s'installe à Paris où il étudie la chimie pendant quelque temps. Il aurait ensuite participé, d'après sa biographie parue dans La Rénovation en 1899, à l'une des expériences de Condé-sur-Vesgre, probablement à celle de la fin des années 1840. Après la dissolution de cette société, et tenant compte de l'échec de Réunion (Texas), il considère que les tentatives de commune sociétaire sont vouées à l'échec ; il se déclare désormais partisan du garantisme, c'est-à-dire du passage très progressif de la Civilisation à l'Association intégrale, grâce à la création de coopératives et de mutuelles. Dans les années 1860, avec quelques fouriéristes, mais aussi avec d'autres militants coopérateurs, dont Jean-Pierre Beluze, l'ancien disciple de Cabet, il participe à la création de l'Association générale d'approvisionnement et de consommation, dont les statuts élaborés en 1864 manifestent une nette inspiration fouriériste tout en empruntant certaines techniques commerciales aux Equitables pionniers de Rochdale, la coopérative anglaise ; les fondateurs prévoient la rétribution du capital, et surtout ils envisagent l'extension et la diversification des activités de l'association ; ses bénéfices devraient en effet permettre de constituer des coopératives de production, des boulangeries et des buanderies sociétaires, puis de financer des pouponnières, des garderies et des crèches, d'établir des bibliothèques, des cours et des orphéons pour les adultes, de construire des maisons pour les malades, les convalescents, les infirmes et les vieillards. Vers le milieu des années 1850, d'Anglemont s'est installé à l'est de Paris, dans une belle propriété d'abord située sur le territoire de Romainville, puis sur la commune des Lilas créée en 1867. Après la chute du Second Empire, il en devient maire pendant quelques mois, du 5 septembre 1870 au 26 janvier 1871 ; cette magistrature s'effectue dans des conditions très difficiles, puisque Paris est alors assiégé par les troupes allemandes ; un conflit avec les gardes nationaux provoque la démission d'Arthur d'Anglemont de ses fonctions municipales. Dans les décennies suivantes, sans exercer de mandat public, il continue à s'intéresser à sa commune, soutenant en particulier les oeuvres de bienfaisance et les associations philanthropiques. Pendant cette période, Arthur d'Anglemont apparaît assez éloigné des différentes structures et manifestations de l'Ecole sociétaire ; on ne le voit pas parmi les collaborateurs des revues fouriéristes des années 1860 et 1870, il n'est pas mentionné parmi les convives des banquets phalanstériens de la même période, et n'apparaît pas parmi les souscripteurs de la Librairie des sciences sociales, rénovée au milieu des années 1860 par François Barrier. Cependant, dans les années 1880, il se rapproche des militants fouriéristes : il siège très brièvement au conseil d'administration des Orphelinats du Sig, cette association dirigée par le fouriériste Henri Couturier afin d'installer un orphelinat sur les terres de l'Union agricole du Sig, en Algérie (il y entre lors de l'assemblée générale du 23 juillet 1884, mais envoie sa démission avant l'assemblée générale du 3 juillet 1885. Veuf, il se remarie avec Joséphine Huart, elle-même fouriériste et veuve d'un officier, Viette de la Rivagerie, également disciple de Fourier et décédé en 1881). Quand quelques disciples se regroupent à la fin des années 1880 pour créer La Rénovation, dirigée par Hippolyte Destrem, il fait partie des premiers souscripteurs de la revue qu'il continue à soutenir dans les années suivantes. Bestandsnummer des Verkäufers NVJ93987

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Bibliografische Details

Titel: Anatomie de l'esprit humain, science exacte ...
Verlag: Paris : Librairie des sciences psychologiques
Erscheinungsdatum: 1892
Einband: Couverture souple
Zustand: Très bon
Signiert: Signé par l'auteur
Auflage: Edition originale

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Arthur d' Anglemont
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Couverture souple. Zustand: Très bon. Edition originale. In-8° broché, 337 pages et un très grand tableau dépliant. Descendant d'une famille aristocratique lorraine, Arthur d'Anglemont adhère à la doctrine sociétaire dès les années 1840, grâce à un officier du génie, Parmentier, qui lui fait lire la Théorie des Quatre Mouvements. Ses convictions phalanstériennes déplaisant à sa famille, il s'installe à Paris où il étudie la chimie pendant quelque temps. Il aurait ensuite participé, d'après sa biographie parue dans La Rénovation en 1899, à l'une des expériences de Condé-sur-Vesgre, probablement à celle de la fin des années 1840. Après la dissolution de cette société, et tenant compte de l'échec de Réunion (Texas), il considère que les tentatives de commune sociétaire sont vouées à l'échec ; il se déclare désormais partisan du garantisme, c'est-à-dire du passage très progressif de la Civilisation à l'Association intégrale, grâce à la création de coopératives et de mutuelles. Dans les années 1860, avec quelques fouriéristes, mais aussi avec d'autres militants coopérateurs, dont Jean-Pierre Beluze, l'ancien disciple de Cabet, il participe à la création de l'Association générale d'approvisionnement et de consommation, dont les statuts élaborés en 1864 manifestent une nette inspiration fouriériste tout en empruntant certaines techniques commerciales aux Equitables pionniers de Rochdale, la coopérative anglaise ; les fondateurs prévoient la rétribution du capital, et surtout ils envisagent l'extension et la diversification des activités de l'association ; ses bénéfices devraient en effet permettre de constituer des coopératives de production, des boulangeries et des buanderies sociétaires, puis de financer des pouponnières, des garderies et des crèches, d'établir des bibliothèques, des cours et des orphéons pour les adultes, de construire des maisons pour les malades, les convalescents, les infirmes et les vieillards. Vers le milieu des années 1850, d'Anglemont s'est installé à l'est de Paris, dans une belle propriété d'abord située sur le territoire de Romainville, puis sur la commune des Lilas créée en 1867. Après la chute du Second Empire, il en devient maire pendant quelques mois, du 5 septembre 1870 au 26 janvier 1871 ; cette magistrature s'effectue dans des conditions très difficiles, puisque Paris est alors assiégé par les troupes allemandes ; un conflit avec les gardes nationaux provoque la démission d'Arthur d'Anglemont de ses fonctions municipales. Dans les décennies suivantes, sans exercer de mandat public, il continue à s'intéresser à sa commune, soutenant en particulier les oeuvres de bienfaisance et les associations philanthropiques. Pendant cette période, Arthur d'Anglemont apparaît assez éloigné des différentes structures et manifestations de l'Ecole sociétaire ; on ne le voit pas parmi les collaborateurs des revues fouriéristes des années 1860 et 1870, il n'est pas mentionné parmi les convives des banquets phalanstériens de la même période, et n'apparaît pas parmi les souscripteurs de la Librairie des sciences sociales, rénovée au milieu des années 1860 par François Barrier. Cependant, dans les années 1880, il se rapproche des militants fouriéristes : il siège très brièvement au conseil d'administration des Orphelinats du Sig, cette association dirigée par le fouriériste Henri Couturier afin d'installer un orphelinat sur les terres de l'Union agricole du Sig, en Algérie (il y entre lors de l'assemblée générale du 23 juillet 1884, mais envoie sa démission avant l'assemblée générale du 3 juillet 1885. Veuf, il se remarie avec Joséphine Huart, elle-même fouriériste et veuve d'un officier, Viette de la Rivagerie, également disciple de Fourier et décédé en 1881). Quand quelques disciples se regroupent à la fin des années 1880 pour créer La Rénovation, dirigée par Hippolyte Destrem, il fait partie des premiers souscripteurs de la revue qu'il continue à soutenir dans les années suivantes. Signé par l'auteur. Bestandsnummer des Verkäufers GNB13732

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